Le musée a accueilli des écrivains, des lycéens et des musiciens lors de ce printemps : lecture, écriture, chanson, création, théâtre…

Le 4 mai, Gargantua chez lui par les étudiants en Master musicologie de l’Université de Tours.

Un concert-lecture de fragments du Gargantua de Rabelais, avec intermèdes musicaux et chansons…Pour rire à gorges déployées, des lectures savoureuses de la naissance extraordinaire de Gargantua, à ses occupations torcheculatives, puis la question d’éducation, les cloches de Notre Dame, la bagarre dans la vigne de La Devinière , de la colère de Picrochole à la résistance de Frère Jean des Entommeures pour finir par l’abbaye de Thélème. Un concert-lecture de plein plaisir joyeux et réjouissant pour le plus grand plaisir d’un auditoire captivé tant par les répétitions que par le concert lui-même. Un Gargantua chez lui et bien partagé !

Le 28 mai, entre Paysages et Cacophonie dinatoire – deux actions littéraires menées en partenariat entre le lycée Rabelais et le musée Rabelais avec le lycée Rabelais de Chinon

Un beau moment de restitutions croisées à La Devinière  entre les 2ndes et les 1ères du lycée Rabelais, le projet paysages artistique et littéraire oscillant entre visite du CCCOD et de la maison de Rabelais et donnant des textes pleins et entiers accompagnés par l’auteur Benoît Vincent et Cacophonie dinatoire – projet porté par Mille Univers et Livre-passerelle- avec la complicité de l’écrivain oulipien Jacques Jouet, une savoureuse cacophonie conviant Rabelais, Ronsard, Balzac, Léonard de Vinci et des personnages de livres jeunesse  

Le 23 juin, restitution du séjour d’auteur de Benoît Vincent accueilli en mars dernier à La Devinière.

L’écrivain Benoît Vincent a investi durant six mois le Labo de création de l’agence Ciclic pour un projet d’exploration et de mise en fiction de six régions naturelles du Centre-Val de Loire : la Beauce, la Brenne, la Champagne berrichonne, le Perche et le Val de Loire tourangeau et le Chinonais. Avec Situer, il propose une cartographie littéraire, une tentative de traduction esthétique de ces territoires naturels emblématiques, une invitation à parcourir, penser et lire nos paysages d’un regard neuf. Pour la Rabelaisie, Benoît Vincent dans sa fiction a saisi la question du double : aérien/ souterrain (caves), les deux Jeanne d’Arc, les deux Rabelais François Rabelais et Alcofribas Nasier, des vignes et des chênes truffiers lui donnant l’impression d’être dans sa Drôme provençale. Un texte étonnant pour ce botaniste écrivain sa fiction comme un calque imprime sa vision sur ce paysage à la fois réel et littéraire.